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PREAMBULE
 
REIBELL :  à 200 km à vol d'oiseau au Sud d'Alger. C'est la région des Hauts-Plateaux algérois, une région monotone et rude. C'est en 1902 que s'implanta le village nouveau à 834 m d'altitude.
Il devint le chef-lieu de la commune mixte de Chellala.
Situé au coeur de la steppe centrale de l'Algérie et localisé sur les bassins versants de part et d'autre du djebel Ben Hamad, le paysage révèle un environnement de type steppique où l'on découvre une végétation à base d'alfa et d'armoise pour l'essentiel.
 
Origine du nom de Reibell :
 
 
René REIBELL, né le 14/5/1849 à Drusenheim (Bas Rhin
 
En 1870, étudiant en droit, il s'engage et est nommé lieutenant en second dans l'artillerie de la garde mobile du Bas Rhin. Il se signale par sa bonne conduite lors du siège de Strasbourg et reçoit une mention honorable du gouvernement.
Comme beaucoup d'Alsaciens, il part servir en Algérie après l'annexion de sa province par l'Allemagne. Il rentre aux affaires indigènes en décembre 1870. Nommé Adjoint de 2e classe en mai 1872 au bureau de Laghouat. Il prend part aux opérations dans l'extrème sud et au combat de Hassi Zirara.
Il entre au régiment étranger pour y servir au titre étranger avec le grade de Sous lieutenant (28/7/1872). Il est admis à titre français le 2/11/1873 au 112e RI. Il sert successivement aux bureaux de Bou Saada (1874) puis de Djelfa (1875). Nommé Adjoint de 1ère Classe en 1876 au bureau de Médéa.

 
 
Le Commandant Reibell (photo Geiser)
 
Lieutenant le 21/6/1880, il est chef d'annexe au bureau arabe de Chellala. Il commande les goums de Taguine pendant l'insurrection du sud oranais.
Son administration fut marquée à Chellala, où il resta 12 ans, par d'importantes créations, sachant "se montrer ferme et bienveillant et joindre à un jugement sûr une activité à toute épreuve et un faculté de travail infatigable"
Il y reçoit de nombreuses décorations : Officier d'académie (1880), Chevalier de la Légion d'honneur (1882), Officier du Nicham Iftikar (1882), Chevalier du Mérite Agricole (1887), médaille coloniale "Algérie".
Capitaine le 10/5/87, il est détaché hors cadre aux affaires arabes. En juillet 1892 il devient chef de bureau de première classe.

En février 1893 il est nommé sous chef du service des affaires indigènes et du personnel militaire au gouvernement général de l'Algérie à Alger, puis chef de ce même bureau en septembre 1894. Officier de l'Ordre Royal du Cambodge et du Dragon d'Annam.
Chef de bataillon en 1898. Officier de la Légion d'honneur (1900), Croix de la reine de Madagascar.
Retraité en 1901, il décède en décembre de la même année à Mustapha

Source : http://www.military-photos.com/reibell.htm
 
Un autre personnage célèbre qui a participé à l'histoire de Reibell :
Le docteur Constantin ALQUIER
 
 

 LA 10ème COMPAGNIE NOMADE A REIBELL-CHELLALA
 
 
 
 
Autres photos de Reibell
 
 
 
La compagnie Nomade est là, sur la gauche. Au bout de la route le village de Reibell
 
Ici commence Reibell-Chellala, par une belle présentatrice
 
Le cantonnement de la 10ème Compagnie
 
Une jolie Nomade : la 10, c'est par là...
 
 
L'espace administratif : à droite, le mess et le foyer, à gauche les bureaux, le tout construit par les nomades de la compagnie.
 
Le coin du mess
 
Baraques d'habitation
 
 
Une patrouille sur le départ. Au centre, avec le képi, votre serviteur
 
Chambre personnalisée
 
Mon bureau
Au bar du mess avec le sergent-chef Seigneur (à gauche) et l'adjudant Garnier.
 Les fêtes musulmanes étaient célébrées par tous. La majorité des effectifs était musulmane : 80 sur 120. Une kheima était montée, les méchouis étaient préparés. Les équipes constituées présentaient leur résultat que le capitaine goûtait.
 
L'équipe du meilleur méchoui était récompensée et leur mouton se retrouvait sur la table des cadres.
Le Capitaine n'aime pas être pris en photo

 

 

Ensuite, c'était la fête 

A Oran, on ne voyait pratiquement jamais la neige. Ici, j'ai fait le premier bonhomme de neige de ma vie.
 
Qui est le plus beau ?
 
 
Le Capitaine pris dans une bataille de boules de neige
Que regardent-ils tous comme cela ?
Une superbe fantasia
 
 Photo envoyée par Meir Chetrit, un camarade
 
 
On appelait ces baraques des Sarrade et Galtier
Les baraques servaient de chambres
 

 
 
Photo envoyée par Meir Chetrit
 
Méditation bucolique
Tenue de garde
En juillet 58, la compagnie était chargée du recensement dans son secteur et l'équipe de commandement dont je faisais partie était reçue par les notables.
Tente de réception. Le méchoui fut mémorable et bien que le vin fut défendu aux musulmans par le Coran, je ne sais par quel miracle on nous servit du Mascara 14°
Au cours d'une opération, les occasions de faire sa toilette étaient hasardeuses. Quand on rencontrait un point d'eau, on ne le ratait pas.
Avec le sergent-chef Seigneur, chef du secrétariat. Nous étions en train de tracer une grande carte de la région d'après de multiples renseignements relevés sur le terrain.
En 1958, la durée du service militaire était de 27 mois : 18 mois de durée légale et 9 mois de supplément que l'on appelait : Après la Durée Légale (ADL).
Cette durée était matérialisée par un prêt (la paie) plus élevé, sans atteindre cependant la solde d'un engagé, et par un liseré au dessus des galons, pour symboliser l'ancienneté.
 
Je fus nommé Caporal le 1er novembre 1958 et Sergent le 1er avril 1959.
Ça chauffe !
Pot de départ de mon ex-contingent.
 
Autres photos (artistes invités, comme on dit)

10ème compagnie par Helmuth Heymes

10ème compagnie par Jean Bonnin

10ème compagnie par José Ribas
10ème compagnie - Balland Maurice (Octobre 2009)
 
 
 
 Bien avant la fin du 18ème mois, le capitaine qui m'avait à la bonne - allez savoir pourquoi ! (ça, c'est pour la modestie) - m'avait entrepris pour me proposer de rengager de 18 mois (le minimum) qui compteraient à partir de la date de la fin de la durée légale. Cela me ferait faire 36 mois au lieu de 27 soit 9 de plus et surtout, j'aurais, dès le 19ème mois, la qualité de sous-officier engagé avec tous les avantages y attachés (solde, mess, habillement, etc..) .
J'y réfléchis : L'ambiance me plaisait beaucoup et déjà, comme appelé, je gagnais beaucoup plus que quand je travaillais avant d'entrer au service militaire. En plus du prêt de base, nous touchions le prêt franc (indemnité de nourriture) sur lequel on économisait. En effet, il n'y avait pas de réfectoire et, groupés par cinq ou six en "popotes", nous faisions nos repas (à tour de rôle) en achetant les denrées au foyer dont l'activité essentielle était l'alimentation, et qui se fournissait à Reibell pour les produits frais et aux Subsistances militaires pour les conserves.
 
Je me disais que faire 9 mois de plus dans ces conditions ne serait pas si terrible, et de fil en aiguille, j'ai fait 32 ans...
Un peu plus tard, le capitaine, que je ne remercierais jamais assez, et à qui je vouais une affection presque paternelle, m'aiguilla vers l'école d'Officiers. Il me traça mon plan de carrière et prononça ces paroles prémonitoires : "Tu seras Lieutenant-Colonel", ce qui arrivera effectivement, à la fin de ma carrière.
(Je le lui rappelai, avec une certaine émotion, quand je le revis beaucoup plus tard au cours de retrouvailles de Nomades)
 
Auparavant, il me poussa à aller passer les Brevets d'Armes indispensables pour bénéficier de l'avancement ;
le dernier fut le B.A. n° 1.
 
Voici ce qu'il m'écrivit au cours d'un échange de correspondances :
 
J'eus le B.A.1 avec 14,34 de moyenne et un classement de 7ème sur 234 présentés et 132 reçus.

 
En janvier 1962, j'étais muté à la 12ème compagnie à Bouïra-Sahary à 40 kms de Paul Cazelles. C'était un peu plus désert... (Voir)
 
 
 
 

INSIGNES ET ARTICLES DIVERS DES COMPAGNIES NOMADES
 
 
Insigne
 
Boutons de manchettes
 
Epaulettes tenue de sortie
Le calot
 
 
Fanion de la 16è Compagnie ( à cheval )
 
 
Foulard pour les dames
 
Carte de correspondance (2 volets)
 
 
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